Geerts et l'Escaut : le port d'Anvers pendant les deux guerres mondiales

Video, Personnes
Bart Meyvis
Marc Geerts

Pour la série d’été Flows 2024, nous recherchons des histoires de personnes du monde maritime et logistique qui ont une passion ou un hobby particulier. Chaque semaine, vous verrez également un épisode de « Geerts en de Schelde », dans lequel Marc Geerts nous fait découvrir la riche histoire du port d’Anvers.

L’entrepreneur Marc Geerts a transmis son entreprise de transport à ses trois fils et s’est depuis lancé dans sa nouvelle carrière de guide de la ville d’Anvers. C’est ainsi qu’est née l’idée de créer une série de reportages dans lesquels il emmène Flows à la découverte de la riche histoire du port d’Anvers.

Geerts pouvait écouter pendant des heures les récits de ses arrière-grands-parents sur les deux guerres mondiales. « Mon arrière-grand-mère est née en 1896 et elle connaissait encore les histoires de ses grands-parents qui avaient vécu avant l’indépendance de la Belgique », raconte-t-il. « J’étais extrêmement fasciné et j’ai commencé à chercher de plus en plus d’informations à ce sujet dans les livres d’histoire. Je voulais ainsi vérifier si ces histoires étaient vraies ».

En collaboration avec Marc Geerts, Flows a mis en boîte la série de reportages « Geerts en de Schelde », qui donne un aperçu des origines du port d’Anvers. En huit courts épisodes, Geerts revient, dans son propre style, sur un certain nombre de moments clés de l’histoire d’Anvers, qui ont permis au port de devenir le port mondial qu’il est aujourd’hui.

Les guerres mondiales

Dans le sixième épisode de Geerts en de Schelde, Marc Geerts revient sur l’impact des différentes guerres mondiales sur le port d’Anvers. Pendant la Première Guerre mondiale, les combats ont été particulièrement violents dans les forts et les remparts autour d’Anvers et de l’Escaut, mais le port a été plutôt épargné. Lorsque Anvers a finalement été bombardée par des obus et des zeppelins, de nombreux Anversois ont fui en panique vers les Pays-Bas, pays neutres.

Après la Première Guerre mondiale, en 1930, les travaux d’excavation du canal Albert, long de 129 kilomètres, qui devait relier l’Escaut à la Meuse, ont commencé.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, même après la libération d’Anvers, le port a joué un rôle crucial dans l’approvisionnement des troupes britanniques, canadiennes et américaines qui combattaient dans les Ardennes. L’armée américaine avait accès aux docks situés au nord du port et les Britanniques à ceux situés au sud.

Bibbergeld

Mais même après la libération d’Anvers en septembre 1944, la guerre n’est pas terminée. Les Allemands tentent de détruire le port d’Anvers à l’aide de bombes à fragmentation. En effet, l’armée américaine employait en moyenne quelque 9 000 dockers belges censés approvisionner, via le port, les Alliés qui livraient encore de nombreuses batailles aux Allemands dans les Ardennes.

Ces bombes étant très imprécises, elles manquaient souvent leur cible et s’abattaient sur différentes parties de la ville. Pendant les bombardements, le port d’Anvers est resté en activité. Les dockers ont reçu ce qu’on appelle le « bibbergeld » en plus de leur salaire normal. Il s’agit d’une contribution supplémentaire parce qu’ils ont continué à travailler pendant les bombardements.

Vous avez manqué un épisode de « Geerts en de Schelde » ? Pas de problème. Vous pouvez regarder tous les épisodes ici.

Cet article a été traduit automatiquement du néerlandais vers le français.