Volvo Cars : "Le centre de connaissances 3C ancre l'expertise douanière en Belgique".

Flowsmagazine, Douanes
Koen Dejaeger
Sjoeke Malfait (links) en Charlotte De Decker van Volvo Cars

Dans son dernier magazine papier, la rédaction de Flows met l’accent sur le thème des douanes. Il y a trois ans, les douanes ont lancé un projet visant à soutenir activement les centres de compétences douanières (3C) des entreprises de notre pays. La rédaction de Flows est allée jeter un coup d’œil chez Volvo Cars à Gand, qui utilise le 3C.

Volvo Cars est l’une des 23 entreprises qui peuvent utiliser le centre de compétence douanier 3C. « C’est en partie grâce au soutien des douanes que la Flandre joue un rôle de plaque tournante pour les flux logistiques mondiaux de Volvo Cars », déclarent Charlotte De Decker et Sjoeke Malfait de Volvo Cars.

Un centre de compétences douanières (3C ou triple C) est l’entité qui, au sein d’une entreprise, centralise, coordonne et traite les questions douanières. Il fournit une expertise en matière d’activités douanières et de questions connexes, telles que les accises et la TVA. Afin de mieux soutenir les centres de compétences douanières des entreprises belges, les douanes ont lancé en 2019 un appel pour la création d’un centre de connaissances interne et d’un réseau avec des experts de l’AAD&A (Administration générale des douanes et accises) et des experts en TVA de l’Administration générale des impôts. Pour participer au projet, les entreprises doivent être agréées OEA, disposer de leur propre centre de compétence douanière, opérer dans au moins deux États membres européens et soumettre une lettre de motivation.

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Volvo Cars Belgium a reçu la reconnaissance des douanes il y a plus de deux ans, en mars 2021, pour coopérer avec leur centre de compétence. Elle rejoint ainsi une liste de 23 entreprises de notre pays bénéficiant de cette reconnaissance à ce jour. « Avec ce centre de connaissances, la douane belge se distingue dans ses services et contribue à ce que l’expertise douanière reste ancrée dans notre pays. Ce n’est pas pour rien que la Flandre est une plaque tournante dans le flux logistique mondial de Volvo Cars, tant pour les voitures que pour les pièces détachées », explique Sjoeke Malfait, chef d’équipe de l’équipe customs tools chez Volvo Cars. « Avec l’équipe des outils douaniers, nous formons le pont entre la partie opérationnelle, les déclarants et la partie numérique de Volvo Cars. S’il existe de nouveaux programmes de voitures, nous devons nous assurer que notre système est prêt à envoyer les déclarations de douane.

« Nous avions déjà de bons contacts avec l’administration douanière locale à Gand, mais la reconnaissance 3C signifie qu’en tant que multinationale, lorsque vous avez des questions complexes, vous avez un accès immédiat à une certaine expertise à un niveau central dans les vastes rouages de la douane », explique Charlotte De Decker, qui fait partie de l’équipe des programmes douaniers chez Volvo Cars. « Cela permet de travailler plus efficacement, car on trouve plus rapidement les réponses à ses questions. Il n’est pas toujours évident de trouver soi-même les bonnes personnes. Nous travaillons avec notre département pour déterminer quels programmes automobiles sont le mieux assemblés dans telle ou telle usine du point de vue des douanes. Nous nous occupons également des nouvelles initiatives au sein du groupe, comme le démarrage d’une nouvelle usine de batteries, par exemple.

Véhicules blindés

Le centre de compétence douanière de Volvo Cars est intervenu à plusieurs reprises. M. De Decker donne l’exemple des voitures Volvo légèrement blindées destinées aux diplomates. « Les véhicules sont produits en Suède parce qu’il s’agit des plus grands modèles de voitures, mais ils sont expédiés au Brésil pour être blindés », explique-t-il. Les voitures blindées destinées au marché européen reviennent ensuite par les ports belges. C’est ce dernier mouvement qui pose le plus de problèmes. Lors de la mise en place de ce flux, nous avons dû vérifier si des licences d’importation étaient nécessaires pour les véhicules blindés, mais aussi pour les autres composants que ce flux de voitures implique. Pour ces questions plus complexes, nous pouvons faire appel au Centre de connaissances des douanes. Grâce à la coopération 3C, nous pouvons immédiatement poser nos questions à la bonne personne », explique M. De Decker.

Contrôler

« Nous utilisons la ligne directe avec les douanes lorsque nous avons de nouveaux problèmes qui dépassent nos flux existants. Par exemple, nous avons récemment été en contact avec eux pour analyser une ‘configuration de dédouanement centralisé' », ajoute Malfait. « Nous vérifions ensuite ce qui fonctionne le mieux pour nous, mais aussi pour l’administration douanière. En fin de compte, si l’une ou l’autre des parties ne fonctionne pas bien, vous êtes confrontés au même problème : la chaîne logistique est ralentie et vous subissez des retards.

De Decker et Malfait louent l’approche orientée vers les solutions des douanes belges. « Alors que certaines administrations ne prennent souvent des mesures punitives que lorsqu’un problème survient, les douanes belges aident de manière proactive à trouver des solutions avant que les problèmes ne surviennent. L’administration belge s’efforce de maintenir les centres de connaissances auprès des entreprises belges. C’est également pour cette raison qu’elle a créé cette reconnaissance et nous constatons dans la pratique qu’elle fonctionne.

Yannick De Spiegeleir

Cet article a été traduit automatiquement du néerlandais vers le français.