Série d'été : la passion du douanier Wouter Verlinde pour les reptiles

Reportage, Douanes
Melanie De Vrieze
Wouter Verlinde ontsmet de afgodslang in een quarantainebak.

Dans le port de Zeebrugge, Wouter Verlinde scanne chaque jour des conteneurs en tant que douanier.

Pour notre série d’été, il nous parle de son amour pour les reptiles et de son travail bénévole à SOS Reptile. Wouter Verlinde travaille comme douanier à la brigade portuaire de Zeebrugge. Pendant la journée, il scrute les conteneurs à la recherche de marchandises illégales, mais il passe son temps libre à travailler bénévolement pour SOS Reptile à Ichtegem, une organisation qui se consacre à la protection et aux soins des reptiles.

Sa fascination pour les animaux a commencé il y a plusieurs années, lorsqu’il a amené son premier reptile chez lui. Depuis, son intérêt n’a fait que croître. « Les reptiles sont des animaux extraordinaires », s’enthousiasme-t-il. « Ce sont les animaux les plus proches des dinosaures, qui se sont adaptés à toutes sortes de conditions et ont donc toujours survécu.

Bénévole

Lorsqu’il a vu sur Facebook que SOS Reptiles recherchait encore des bénévoles, il a immédiatement posé sa candidature. Chaque semaine, il passe huit heures au centre des reptiles. « Je travaille par roulement, ce qui me permet de m’occuper des animaux pendant quatre heures le matin. Cela va du changement des réservoirs d’eau à la coupe des légumes pour les herbivores, en passant par l’alimentation des serpents avec des souris congelées. »

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Wouter Verlinde geeft groenten aan de groene leguaan.

Wouter Verlinde donne des légumes à l’iguane vert. Wouter Verlinde

En plus des soins quotidiens, Wouter Verlinde administre les premiers soins médicaux et les médicaments. Il transporte également les animaux malades à la faculté de médecine vétérinaire de Merelbeke. « Il m’arrive aussi de recueillir des animaux auprès de particuliers ou d’amener des animaux trouvés dans notre refuge », ajoute-t-il.

Animaux de charge

Les raisons pour lesquelles les reptiles se retrouvent à SOS Reptiles sont variées. « Nous avons de nombreuses tortues aquatiques relâchées dans la nature et des serpents des blés trouvés par des randonneurs après leur hibernation », explique-t-il. Il y a aussi des animaux illégaux confisqués par la police. « Nous avons un boa à tête de chien qui sera bientôt transféré au zoo d’Anvers », précise-t-il.

Enfin, des animaux de charge se retrouvent également à Ichtegem. Souvent, ces animaux se retrouvent par hasard dans des conteneurs chargés de bois tropicaux, par exemple. « Lors du déchargement, les animaux supplémentaires sont remarqués », explique-t-il. Pour les entreprises de logistique, le message de Wouter Verlinde est clair. « Si vous rencontrez un cargodier, prenez une photo, envoyez un message à SOS Reptiles et appelez les pompiers. N’essayez pas d’attraper l’animal vous-même ».

Il fait référence aux employés d’une entreprise gantoise qui ont essayé d’attraper un dangereux serpent venimeux. Au cours de l’opération, l’un des employés a été mordu. « C’est une situation dangereuse. Il vaut mieux garder un œil sur l’animal et ne pas interagir. On ne sait jamais de quelle espèce il s’agit. Il est difficile de déterminer à vue si l’animal est dangereux ».

Résidence permanente

Tous les animaux légaux, tels que les pythons royaux, les dragons barbus et les serpents des blés, peuvent être adoptés après inspection et une éventuelle période de quarantaine. « Pour les animaux illégaux, nous cherchons un foyer permanent, tant à SOS Reptiles que dans d’autres zoos, y compris le zoo.

SOS Reptiles travaille d’arrache-pied à la construction d’un nouveau bâtiment qui offrira aux crocodiliens un foyer permanent. La construction progresse lentement mais sûrement. « En tant qu’organisation à but non lucratif, nous vivons de dons. Nous donnons également des formations, par exemple aux pompiers, sur la manière d’attraper les reptiles.

Travailler avec un caïman ou un grand iguane comporte des risques, mais Wouter Verlinde se sent en sécurité grâce à la formation approfondie qu’il a reçue. « Tous nos animaux ont également un code couleur – du vert au rouge – qui indique le risque. Certains volontaires ne s’occupent que des animaux portant le code vert, tandis que d’autres sont également autorisés à travailler avec des animaux plus dangereux. S’occuper d’un boa constrictor de deux mètres de long procure tout de même une poussée d’adrénaline. Si vous savez ce que vous faites, le danger n’est pas si grand », conclut-il.

Cet article a été traduit automatiquement du néerlandais vers le français.