Série d'été : Ilse Verdonck (MV) brille en religieuse sur scène

Interview, Personnes
Koen Dejaeger
Ilse Verdonck van Multimodaal.Vlaanderen

Quiconque rencontre l’éloquente Ilse Verdonck de Multimodal Flanders ne sera pas surpris d’apprendre que l’une de ses passions est le théâtre. Pour la prochaine pièce de sa compagnie KET de Beveren, elle joue le rôle de… Sœur Mathilde

Ilse Verdonck a fait ses armes chez Van Moer Logistics de 2016 à 2023, avant de rejoindre Multimodaal.Vlaanderen. Elle y accompagne les entreprises dans leur transition vers le transport multimodal de marchandises. Mme Verdonck est également active en tant que conférencière, notamment à Portilog/Portiskills et à la Thomas More Hogeschool. Au sein de la compagnie théâtrale Kamer Edelweiss Toneel (KET), elle sera bientôt sur scène dans un rôle très particulier.

De l’enseignement à la comédie, il n’y a qu’un pas ?

Ilse Verdonck : « J’aime particulièrement jouer quelqu’un d’autre. Cela permet de se mettre à la place de quelqu’un d’autre et de dire des choses que l’on ne pourrait jamais dire soi-même. Mais je trouve bizarre que l’on obtienne souvent un rôle qui, d’une certaine manière, nous convient… On peut alors facilement y mettre quelque chose de soi. »

D’où vient la passion pour la comédie ?

« Enfant, j’ai toujours suivi la diction et la récitation, et à l’académie, j’ai appris la flûte et le piano. Malheureusement, je n’ai jamais eu le temps d’en faire quelque chose. Jusqu’à ce que Kamer Edelweiss Toneel (KET) de Beveren me demande, en 2018, de jouer dans une grande production : « Parochie van miserie ». Il s’agissait d’une grande pièce avec plus de 50 acteurs et, à mi-parcours, une actrice s’est désistée. J’ai alors pris le rôle de Virginie, l’une des blanchisseuses, et j’ai joué cette pièce en tant que remplaçante. J’ai tellement aimé que j’ai voulu continuer à le faire ».

Et maintenant, vous jouez le rôle d’une religieuse ?

Oui, la pièce s’intitule « Nondedju » et se déroule dans un couvent de « pauvres clercs », un ordre monastique qui doit être autosuffisant. Ils fabriquent tout eux-mêmes et doivent vivre de la mendicité. Ils sont donc littéralement des clercs pauvres, complètement à l’abri du monde moderne ».

« Dans notre couvent, il y a un certain nombre de sœurs, et pour chaque sœur, il y a un coin de rue. C’est donc une comédie, mais aussi une tragicomédie. Je n’ai pas le droit d’en dire trop, mais une nouvelle sœur rejoint le couvent, ce qui provoque une certaine agitation. Je joue le rôle de sœur Mathilde, la « caissière ». L’un de mes traits de caractère est que je veux toujours être en règle avec la mère supérieure… »

Avez-vous le trac à l’idée de vous produire sur scène ?

« Je n’ai pas le trac, mais pendant la répétition générale, on remarque qu’il y a une sorte de tension dans l’air. Mais il s’agit plutôt d’une tension liée au fait que tout se passe bien, que chacun connaît son texte et sa place, etc. Il peut toujours arriver que quelqu’un dise quelque chose de travers, ce qui peut entraîner une certaine confusion. C’est pourquoi il faut bien connaître non seulement son propre texte, mais aussi le dernier texte précédent de l’adversaire, car c’est sur lui que l’on se base ».

« Il convient également de noter que l’atmosphère d’un spectacle dépend aussi du public. Parfois, le public réagit différemment à certaines situations, ou rit à des blagues différentes. Chaque public a donc une dynamique très différente.

À quoi ressemble la préparation ?

« La préparation dépend toujours du metteur en scène. Après la répartition des rôles, il y a toujours une première lecture, au cours de laquelle le texte est étudié en profondeur et ajusté si nécessaire. Ensuite, les répétitions commencent – traditionnellement plusieurs mois avant la représentation – et les textes doivent déjà être largement connus. Il faut également répéter certains mouvements, ainsi que certaines actions sur scène.

« En général, nous répétons deux fois par semaine, jusqu’aux deux dernières semaines avant la répétition générale : ensuite, nous répétons tous les jours. La répétition générale précède la représentation du week-end.

« Avec notre compagnie KET, nous jouons trois ou quatre pièces par an, et une grande pièce tous les cinq ans. Une période de neuf mois est alors consacrée aux répétitions. Si vous travaillez sur une pièce pendant une si longue période, vous tombez dans un trou noir après la dernière représentation. Heureusement, j’ai beaucoup d’autres hobbies que le théâtre, comme la cuisine par exemple, et j’ai donc toujours assez à faire… »

La pièce « Nondedju » du KET sera jouée les 6, 7 et 8 décembre dans la salle de théâtre CC Ter Vesten à Beveren. Plus d’informations et de tickets sur le site web.

Cet article a été traduit automatiquement du néerlandais vers le français.