La foudre provoque l’arrêt de l’usine BASF d’Anvers

Nieuws, Chimie
Bart Meyvis
Site BASF Antwerpen

La foudre a frappé le vapocraqueur du géant de la chimie BASF à Anvers lors d’un violent orage le lundi 15 avril au soir. Les systèmes automatiques ont alors arrêté la production. Il faudra attendre le mardi 16 avril au soir pour que l’usine soit à nouveau opérationnelle.

Le vapocraqueur est un procédé pétrochimique qui permet de réduire les hydrocarbures en petits morceaux. « Après l’impact, l’usine s’est arrêtée automatiquement et immédiatement », explique Lotte Dierckx de BASF. « Elle a ensuite commencé à brûler des torchères. Les torchères brûlent tous les gaz en excès dans le système. Ce faisant, des flammes se dégagent et un bruit de pulsation se fait entendre.

Forces naturelles

« Nos installations sont équipées pour résister à de nombreuses forces naturelles, mais il est impossible d’éliminer complètement le risque », explique M. Dierckx. « Nous cherchons à savoir si nous pouvons encore mieux prévenir ce type de foudroiement, car il est évident qu’un coup de foudre n’est pas censé mettre une installation hors service. Le plus important est que l’installation passe immédiatement en mode sécurisé, sans causer d’autres dommages ».

Premier coup de foudre

Immédiatement après la foudre, les employés de BASF Anvers ont commencé à redémarrer le site. « En ce moment, nous nous concentrons entièrement sur le redémarrage », explique M. Dierckx. « Nous continuons également à brûler des torchères, mais cette activité est en train d’être supprimée. L’activité de torchage diminuera donc progressivement tout au long de la journée. Nous prévoyons d’être à nouveau pleinement opérationnels d’ici mardi soir.

Jamais auparavant la foudre n’avait frappé une usine BASF à Anvers. « On peut dire qu’il s’agit d’un phénomène assez unique », conclut M. Dierckx.

Cet article a été traduit automatiquement du néerlandais vers le français.