Dans l’édition anniversaire de notre magazine, nous avons donné aux entreprises du secteur maritime et logistique l’occasion de se présenter. Ceusters est un courtier immobilier actif depuis 80 ans et l’un des seuls à s’être effectivement concentré sur l’immobilier commercial.
« Notre fondateur, Hugo Ceusters, s’est inspiré, entre autres, du Royaume-Uni, où cette activité existait déjà depuis un certain temps », explique Ronny Nuten, responsable de l’Office Agency. « À l’époque, il y avait très peu d’acteurs sur le marché belge qui se concentraient uniquement sur l’immobilier commercial. Entre-temps, nous sommes devenus une entreprise de 100 employés, avec un siège social à Anvers et des succursales dans toute la Flandre, à Bruxelles et en Wallonie.
« Notre organisation repose sur deux piliers. D’une part, la partie agence qui se concentre sur l’immobilier commercial. D’autre part, la gestion et l’administration de l’immobilier commercial sous toutes ses facettes. Le centre commercial de Wijnegem, dont nous assurons la gestion et l’administration depuis plus de vingt-cinq ans, en est un bon exemple. Nous pouvons affirmer que nous gérons environ 51 % de tous les centres commerciaux en Belgique.
« Notre département d’agence est ensuite principalement actif dans le domaine des bureaux, des immeubles commerciaux et des immeubles industriels et de PME. Enfin, nous réalisons également des évaluations pour le compte de presque toutes les grandes banques. C’est un département qui se développe très fortement ».
Comment avez-vous vu évoluer le monde de l’immobilier commercial après Corona ?
« En ce qui concerne le paysage des bureaux, cela a eu un impact considérable. Aujourd’hui, le travail hybride est une réalité. Nous constatons que les gens recommencent progressivement à travailler au bureau. Il s’avère que tout le monde ne peut pas travailler à domicile de manière optimale ou que les gens sont même fatigués de travailler à domicile. Nous assistons donc de plus en plus à une évolution vers un équilibre sain entre le travail à domicile et le travail au bureau. »
« Pour de nombreux gestionnaires d’établissements, il est actuellement très difficile de déterminer le nombre de postes de travail qu’ils devraient fournir ou réserver. Dans la pratique, nous constatons que de nombreuses personnes souhaitent travailler à domicile, en particulier les mercredis et vendredis. L’utilisation plus flexible du temps de travail se poursuivra également. Par exemple, nous voyons souvent des gens travailler d’abord à la maison, puis venir au bureau après les embouteillages.
Y a-t-il suffisamment de locaux commerciaux disponibles ?
« À Anvers, nous sommes confrontés à un taux d’inoccupation d’environ 8 à 9 % », explique son collègue Harm Van Zegbrouck, responsable entre autres de la région portuaire chez Ceusters. « Il y a un besoin particulier de bureaux durables en nombre suffisant. La durabilité est en tête de liste lorsqu’une entreprise recherche un nouveau bien immobilier. Plus la valeur du CPE (certificat de performance énergétique) est élevée, plus il est facile et rapide de louer ou de vendre un espace de bureau ou un bâtiment.
Vous êtes également très actif dans le port d’Anvers ?
« Oui, bien sûr. Ici en particulier, nous constatons que les propriétaires d’immeubles ont très bien compris qu’un bâtiment ne se vendra bien que s’il est durable et à l’épreuve du temps. L’Atlantic House, situé sur la Noorderlaan, est un exemple de propriétaires qui réfléchissent avec les locataires. Aujourd’hui, les nouveaux bureaux ne sont plus construits en prenant des risques. Actuellement, en dehors de Campus West sur Linkeroever, il y a peu de nouvelles constructions dans le pipeline. Nous nous attendons à ce que la demande de bureaux augmente lorsque les travaux de l’Oosterweel sur le Ring d’Anvers entreront dans leur prochaine phase.
