La Belgique n'est pas réélue au conseil de l'Organisation maritime internationale

Nieuws, Transport Maritime
Julie Desmet
Nationale vlaggen van lidstaten IMO

La Belgique n’a pas réussi à obtenir un siège au sein du nouveau conseil de l’Organisation maritime internationale (OMI). La déception est grande à la DG Transport maritime.

Les 175 États membres de l’OMI, la filiale maritime des Nations unies, ont décidé vendredi 1er décembre 2023 qui siégerait au conseil pour les deux prochaines années. La Belgique est un membre actif du conseil dans la catégorie C depuis 2009 et espérait être réélue pour la huitième fois consécutive. Pour soutenir cette candidature, le service de la DG Navigation du SPF Mobilité et Transports a lancé une campagne belge, mais en vain.

Russie et Pacifique

« Nous sommes surpris. Nous avons obtenu autant de voix qu’en 2021, mais ce nombre s’est avéré insuffisant cette année », déclare Peter Claeyssens, directeur général de la DG Navigation. « L’Europe a fortement condamné la Russie (en raison de la crise ukrainienne, ndlr), alors que la Russie jouit toujours d’un grand soutien international. Je pense que cela a joué en notre défaveur et nous a coûté des voix », ajoute-t-il. « Comme lors de l’élection précédente, nous n’avons pas non plus obtenu de bons résultats dans les îles du Pacifique. Nous trouvons cela remarquable car nous avons beaucoup investi pour impliquer davantage les petits États insulaires dans l’OMI ».

Plus de droits de vote

La déception est grande. « Ces dernières années, nous nous sommes fortement engagés dans la politique internationale, à la fois en termes de personnel et de ressources. Pour l’avenir, nous voulons donc coopérer encore davantage avec le SPF Affaires étrangères et renforcer les relations avec les États membres de l’OMI par la voie diplomatique ». Il y a déjà matière à réflexion. Nous sommes déçus, mais nous restons positifs pour les prochaines élections », déclare M. Claeyssens.

Quelle est la conséquence de la sortie de la Belgique du Conseil ? « Nous aurons un peu moins de poids dans le fonctionnement interne de l’OMI, dans la répartition des ressources et dans le plan stratégique », souligne-t-il. « Nous resterons bien sûr actifs à tous les niveaux de l’OMI, mais nous n’aurons donc plus de droit de vote. Néanmoins, l’impact n’est pas très important car les décisions sont prises principalement par consensus », conclut-il.

La Russie ne siège plus non plus au Conseil. Le Liberia reprendra le siège du comité exécutif.

L’Assemblée

L’assemblée de l’OMI s’est également réunie à Londres. Au cours de cette réunion, qui se tient jusqu’au 6 décembre, les 175 États membres déterminent le programme de travail et les budgets pour les deux prochaines années. Le ministre de la mer du Nord, Paul Van Tigchelt, était également présent. Les principaux thèmes abordés par la Belgique à Londres sont la navigation autonome et la sécurité maritime.

L’OMI compte trois catégories de membres au sein du comité exécutif. La première regroupe les États possédant les plus grandes flottes, la deuxième les États ayant les plus grands intérêts maritimes et la troisième une représentation adéquate de tous les continents. Au total, le Conseil est composé de 40 pays (sur les 175 membres de l’OMI). La liste de tous les nouveaux membres du conseil est disponible ici.

Cet article a été traduit automatiquement du néerlandais vers le français.