(série du Nouvel An) Peter Van de Putte (directeur MLSO)

Interview, Personnes
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Directeur MLSO Peter Van de Putte.

Au tournant de l’année, Flows publie traditionnellement une série de « lettres du Nouvel An ». Les auteurs y dressent le bilan de l’année écoulée et de l’année à venir en répondant à cinq questions. Aujourd’hui, Peter Van de Putte, directeur de Maatschappij Linkerscheldeoever (MLSO), nous fait part de sa vision.

1. Quel a été pour vous l’événement de 2022 (et pourquoi) ?

Le 20 avril 2022, 13 parties très diverses ont signé l' »Alliance pour l’avenir et la viabilité de la périphérie du port d’Anvers, les polders de la rive gauche ». L’Alliance assure un équilibre entre les intérêts du port, du logement, de la nature et de l’agriculture.

La conclusion de cette alliance nous a permis d’aller de l’avant avec les processus spatiaux visant à développer le port du Waasland et, par extension, le port d’Anvers. Grâce à cette alliance, la décision privilégiée pour le projet complexe Extra Container Handling Capacity pour le port d’Anvers est restée intacte, mais d’autres projets intercalaires dans le port ont également été acceptés : le terrain résiduel vacant dans le Waaslandhaven, la poursuite du développement du dock Verrebroek et le Waasland Logistics Park.

2. Quelle entreprise vous a le plus impressionné au cours de l’année écoulée (et pourquoi) ?

Il est toujours difficile de citer une entreprise, mais il y en a une qui m’a agréablement surpris tout au long de l’année. Borealis construit une nouvelle usine à Kallo et, pendant les travaux, elle a fait parler d’elle en raison de l’exploitation économique de travailleurs étrangers par des sous-traitants de l’ombre. Après quelques hésitations et surprises, Borealis s’est emparée de ce dossier. Borealis a non seulement décidé de traiter strictement la situation avec l’entrepreneur, mais a également commencé à réfléchir avec les organisations du secteur à la manière d’éviter ces conditions à l’avenir. Assumer ce rôle de pionnier est crucial et mérite notre soutien en 2023 également.

3. Quelle est pour vous la tendance la plus ennuyeuse de l’année ou des années écoulées (et pourquoi) ?

J’aime insister sur les excès du commerce électronique. Ce qui est commandé aujourd’hui doit être livré à domicile aujourd’hui ou demain. Une grosse commande est même parfois livrée en plusieurs fois. La camionnette vient à peine de sortir de l’allée ou une autre camionnette de la même entreprise ou d’une autre entreprise entre dans le quartier … et enfin, la camionnette provient souvent d’un centre de distribution qui n’est même pas situé en Belgique. Et les marchandises livrées sont bien trop souvent retournées (gratuitement). Dans un pays où les problèmes de mobilité sont si nombreux, en tant qu’économiste et écologiste, cela me rebute énormément.

4. Pour vous, qui est l’homme ou la femme de l’année 2022 (et pourquoi) ?

J’aimerais désigner « la femme » comme la figure de l’année. Dans mon équipe et dans le monde portuaire, je constate que les femmes sont de plus en plus fortes. Récemment, lors d’une mission commerciale en Égypte, les femmes belges de notre délégation et nos interlocutrices égyptiennes ont été remarquables. Le bastion masculin n’existe plus dans le port, et c’est heureux.

5. Sur quelle bonne intention pouvons-nous vous juger d’ici la fin de l’année 2023 ?

Je suis par nature un mauvais auditeur et j’interromps souvent mes interlocuteurs trop rapidement. Ici, à tous mes interlocuteurs de 2023 : n’hésitez pas à me demander de me taire un instant et de vous écouter.

C’est ici que nous regroupons toutes les contributions à la série New Year.

Vous recevrez également les vœux de notre partenaire Fast Lines.

Cet article a été traduit automatiquement du néerlandais vers le français.