Bernt Van den Bergh, ancien patron de la nation, profite de la nature en Provence

Interview, Personnes
Julie Desmet
Bernt Van den Bergh

Bernt Van den Bergh a coprésidé l’opérateur portuaire Mexico Natie pendant de nombreuses années en tant que patron de Nation, mais il a opté pour une qualité de vie moins stressante. Il travaille désormais comme superviseur d’entrepôt chez Katoen Natie et tient un gîte en France.

Bernt Van den Bergh travaille comme superviseur d’entrepôt chez Katoen Natie, où il gère deux entrepôts situés dans la Canadastraat à Zwijndrecht. Il y est responsable de la logistique et de la manutention physique des marchandises du producteur de caoutchouc Arlanxeo à Zwijndrecht, qui a fermé ses portes en 2023. Il s’agit principalement de caisses métalliques de balles de caoutchouc importées par conteneurs du Canada et de Singapour et distribuées par camions dans toute l’Europe à partir des entrepôts de Katoen Natie.

M. Van den Bergh a fait des études de comptabilité et a commencé sa carrière de logisticien en 1995 chez Mexico Natie – aujourd’hui propriété de Katoen Natie – sur la rive droite d’Anvers. « J’ai commencé chez Mexico Natie en tant qu’employé de bureau et j’ai rejoint l’entreprise cinq ans plus tard en tant que chef de nation. Je ne pouvais pas rester sans rien faire et j’ai fini par me retrouver sur le quai », explique-t-il. « En tant que chef de nation, vous devez veiller à ce que tout se passe bien. Vous n’êtes pas seulement en charge de l’aspect opérationnel, mais aussi de l’administration et des salaires. En outre, vous êtes à l’écoute et vous veillez au bien-être mental de votre personnel », précise-t-il.

L’asphalte était encore chaud et les premières marchandises étaient déjà placées

En 2000, il commence à travailler sur la rive gauche pour gérer l’Euroterminal d’Anvers – initialement une joint-venture 33/66 entre Mexico Natie et Grimaldi Lines – au Kaai 1333. Il a été étroitement impliqué dans le démarrage du terminal roulier et a été responsable de la gestion opérationnelle quotidienne, comme le chargement et le déchargement des navires et l’organisation des quarts de travail, pendant plus de 17 ans. C’est en partie sous sa direction qu’AET est passé d’un terminal d’environ 20 000 m² à un site de 150 000 m². « Les temps étaient durs. L’asphalte était encore chaud et les premières marchandises étaient déjà placées », explique-t-il. « Les premières années, nous commandions deux ou trois équipes par poste. Au fil des ans, nous en avons commandé entre 15 et 20. Il arrivait régulièrement que le kot (le bureau de recrutement des dockers d’Anvers, ndlr) soit vide. C’était donc un défi de contrôler certains cow-boys parmi eux et d’assurer la sécurité ».

« L’ouverture du nouveau terminal automobile a engendré beaucoup de stress au cours des premières années. Les journées étaient longues et difficiles. Mais mon travail m’a toujours apporté beaucoup de satisfaction », poursuit-il. « Vous vous efforcez chaque jour de veiller à ce que chaque navire soit chargé et déchargé à temps. J’ai également appris à lâcher prise sur certaines choses. En tant que manager, il faut oser donner des responsabilités à ses collaborateurs ».

Nous avons perdu notre cœur pour la Provence

En plus de son travail chez Katoen Natie, M. Van den Bergh gère le Bed and Breakfast « Le Rougadou » à Bédoin, près du Mont Ventoux, en France. « Je suis parti en congé annuel avec ma femme en Provence, où nous avions perdu notre cœur. Pendant une vingtaine d’années, nous sommes retournés chaque fois dans la même chambre d’hôtes pendant les mois d’été. Lorsque les gérants de ce B&B ont annoncé en 2017 que la propriété était à vendre, nous n’avons en fait pas hésité à reprendre le B&B, à l’exploiter nous-mêmes et à nous lancer dans une nouvelle aventure. Lorsque nous avons enfin pu commencer après six mois de rénovations, COVID-19 était à notre porte. »

« Heureusement, au lendemain de la Corona, de nombreuses personnes ont commencé à chercher un petit hôtel ou une chambre d’hôtes et nous avons rapidement affiché complet », poursuit-il. « Entre-temps, nous avons pu nous constituer une clientèle belge régulière. Beaucoup de nos hôtes sont devenus de bons amis ».

Amateur de vin

En tant que cuisinier amateur, il aime concocter des plats issus de la cuisine française classique. « J’ai une passion pour la bonne cuisine et le vin. J’ai donc suivi une formation professionnelle de trois ans en sommellerie-conseil et l’ai achevée avec succès à l’université de Suze-la-Rousse. Avec ce diplôme complet, je pouvais travailler dans un restaurant étoilé », explique-t-il. « J’aime faire passer un agréable moment à nos hôtes et leur proposer de délicieux vins de la région. De son côté, mon épouse excelle dans l’accueil. Elle aime choyer les gens et les mettre à l’aise. Nous sommes tous deux très sociables.

Pendant son temps libre, il aime particulièrement faire de la randonnée et du vélo près du Mont Ventoux. « La gestion d’une chambre d’hôtes est une combinaison de travail et de plaisir », déclare-t-il. « C’est une grande satisfaction de voir les gens rentrer chez eux les larmes aux yeux et remplir notre livre d’or de mots élogieux.

Malgré son amour pour la gestion d’une chambre d’hôtes et la douce France, il envisage de relever un autre défi avec sa femme. « Après une cinquième saison couronnée de succès, nous avons mis le gîte en vente », explique-t-il. « Il est possible que nous en fassions une maison de vacances, mais nous avons déjà envie de nous lancer dans une nouvelle aventure. Notre cœur reste en Provence, près de la montagne nue, le Mont Ventoux », conclut-il.

Voici d’autres photos de Bernt Van den Bergh et du B&B Le Rougadou.

Bernt Van den Bergh

Bernt Van den Bergh (c) Van den Bergh

Bed and Breakfast Le Rougadou

Chambre d’hôtes Le Rougadou (c) Van den Bergh

Cet article a été traduit automatiquement du néerlandais vers le français.