Sept ans après le premier prototype de Secure Container Release, les codes PIN ne sont plus utilisés pour collecter les conteneurs à Anvers depuis ce mois-ci. Une étape importante pour le port et unique en Europe. T-Mining voit encore de nombreuses opportunités dans la complexité actuelle pour rendre le processus de libération plus intelligent et plus efficace, également en dehors des ports.
En 2020, MSC a été la première compagnie maritime à Anvers à commencer à utiliser le SCR et donc à cesser d’utiliser les codes PIN. MSC a ainsi été la première compagnie maritime au monde à protéger ses employés et ses partenaires des dangers de la fraude par code PIN.
Peu après, Hapag Lloyd et CMA-CGM ont emboîté le pas, sécurisant immédiatement un volume important de conteneurs à Anvers. Entre-temps, SCR est utilisé non seulement à Anvers, mais aussi à Rotterdam par Hapag Lloyd, avec l’avantage que la même méthode de travail peut être appliquée dans différents ports, alors qu’habituellement chaque port utilise une méthode de travail différente.
Après avoir travaillé avec les trois plus grandes compagnies maritimes du port d’Anvers, MPET s’est également connecté à SCR en juin 2023, ce qui permet de collecter les conteneurs MSC à MPET sans code PIN. Le SCR, qui est déployé en plusieurs phases afin d’éliminer progressivement l’utilisation des codes PIN, est ainsi entré dans sa troisième et dernière phase de déploiement, plus de trois ans après sa création.
Selon Nico Wauters, PDG de T-Mining, l’élimination progressive des codes PIN n’a pas été une opération simple :
« Au début de SCR, tout le monde était loin d’être conscient du problème de la fraude par code PIN. De plus, le changement effraie les gens. C’est pourquoi nous investissons beaucoup dans la qualité de notre service et de notre soutien aux utilisateurs. Par exemple, nos webinaires sont très populaires.
« Grâce à la réglementation Certified Pick-up, le changement a été accéléré. Mais cela ne change rien au fait que pour le transporteur moyen, l’enlèvement des conteneurs est devenu plus complexe. À Anvers, par exemple, depuis la mise en service de CPU au début de 2024, il y a maintenant 2 systèmes qui travaillent en parallèle pour sécuriser le processus de libération. »
« Nous voyons également des entreprises adopter le SCR et saisir l’occasion de se numériser. Le nombre de liens API a augmenté de manière remarquable, ce qui indique que les transitaires et les transporteurs sont désormais favorables à l’automatisation du processus de mainlevée. »
« Nous voulons maintenant redoubler d’efforts pour rendre le processus de mainlevée plus efficace et plus intelligent. La question ne se limite pas non plus au terminal en eau profonde et l’arrière-pays s’intéresse de plus en plus au SCR. D’autres ports sont en train de rattraper leur retard et veulent revoir le processus de libération. Cela ouvre de nouvelles perspectives de croissance pour SCR ».
Pour plus d’informations :
www.securecontainerrelease.com
