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Brusselse havenhub Stadsatelier de Ville

(Partnercontent) Le projet ‘Stadsatelier de Ville’ a été choisi par le conseil d’administration en 2022 et s’est vu attribuer une concession de 30 ans au Port de Bruxelles. Les fondateurs de cette association temporaire, active dans l’économie circulaire, sont BC Materials et Herk&Red.

BC Materials transforme la terre excavée des chantiers de construction en matériaux de construction et Herk&Red, une société d’investissement de Democo, dispose également d’une division consacrée à la réutilisation des matériaux de construction pour de nouveaux projets de construction à Bruxelles.

Stadsatelier de Ville vise à devenir un centre circulaire pour les matériaux de construction, en se concentrant sur la production, la distribution, la formation et l’innovation. Le Stadsatelier de Ville louera également des espaces et encouragera la coopération sur le site avec d’autres partenaires de l’économie circulaire. C’est le cas de Sonian Wood Coop, qui transforme le bois de la forêt de Sonian, ou de Natura Mater, un bureau d’études sur les matériaux de construction durables. Tournevie, une société de location d’outils, y est également active.

Il y a aussi des architectes de la Colombie-Britannique qui aideront à suivre le plan directeur et à concevoir les bâtiments. Le pôle offre ainsi un mélange d’activités et s’inscrit parfaitement dans la transition économique durable voulue par Bruxelles. Le Stadsatelier de Ville est un atout durable pour le Port Business Park.

Le Stadsatelier de Ville veut également être un exemple architectural et appliquer les principes de la construction circulaire pour son futur immeuble de bureaux. Un concours d’architecture a été lancé en collaboration avec Bouwmeester Brussel. Qui sait, peut-être s’agira-t-il d’un bâtiment construit à partir de terre excavée ?

Construire des bureaux avec de la terre

Ken De Cooman de BC Materials explique : « Pour construire, on commence généralement par excaver de la terre. En Belgique, cela représente 37 millions de tonnes par an. 60 % de la terre non polluée et non perturbée est jetée. BC Materials utilise ces « déchets de construction » pour fabriquer de nouveaux matériaux de construction. Nous le faisons sur place ou sur un site de production. La terre de construction excavée est transformée en briques de terre cuite et en enduit de terre cuite, par exemple, sans processus de chauffage supplémentaire, c’est-à-dire sans émission de CO2. De cette manière, aucune nouvelle matière première n’est utilisée pour fabriquer des matériaux de construction et ce qui était considéré comme un déchet est récupéré dans son intégralité. De cette manière, les bâtiments construits avec ce matériau, et peut-être un jour démolis, n’imposent pas de charge supplémentaire à l’environnement. La terre qui est devenue de la pierre redeviendra de la terre ».

Cours et ateliers

BC Materials organise déjà des cours et des ateliers où les applications pratiques sont testées par des étudiants, des ingénieurs et des constructeurs potentiels, ce qui permettra d’atteindre un millier d’étudiants d’ici 2022. Le Stadsatelier de Ville vise à devenir un phare de l’innovation dans l’industrie de la construction ; tout le monde peut y venir et y trouver de l’inspiration. L’état d’esprit qui consiste à opter pour la durabilité se développera lentement parmi les utilisateurs et les producteurs. De bons exemples pratiques y contribueront.

Un projet de nouvelle construction dans lequel 5 % des matériaux de construction proviennent de la récupération est considéré comme ambitieux. BC Materials prévoit une réutilisation d’au moins 50 à 80 % des matériaux pour le nouvel immeuble de bureaux sur le site. L’entreprise veut donner l’exemple lors de la construction de son nouveau bâtiment sur le site, un bâtiment qui accueillera également son partenaire Democo et ses locataires.

Bruxelles pionnière

Bruxelles est un précurseur de l’économie circulaire, considéré par certains en Europe comme un pionnier, avec le programme « Be Circular & Shifting Economy », qui regroupe 111 mesures pour stimuler la transition circulaire, et notamment dans la construction, faire de la réutilisation et de la réduction des gaz à effet de serre une évidence.

Circulaire et port

Les ports jouent un rôle crucial dans le développement de l’économie circulaire : ils sont la plaque tournante de l’importation et de l’exportation de matériaux, ils ont la licence d’exploitation pour le transbordement des marchandises. Même pour le traitement de ces marchandises, comme le traitement des déchets, il y a peu d’autres zones à Bruxelles qui se qualifient pour développer de nouvelles activités industrielles. L’activité industrielle existe déjà dans les zones portuaires. Le flux logistique des matériaux va profondément changer, l’économie circulaire créant un nouveau flux : la « logistique inverse ».

Les ports deviendront les points névralgiques de diverses sources de matériaux secondaires. Les marchandises seront collectées et ramenées, parfois en petites quantités, et le port devra les intégrer dans son nouveau mode de fonctionnement, de stockage et de transfert. De nouveaux acteurs s’établiront dans les zones portuaires et l’industrie existante fera également la transition vers le circulaire. Le choix de donner une concession au Stadsatelier de Ville s’inscrit donc parfaitement dans cette vision stratégique du port de Bruxelles. Une vision qui vise une économie plus durable.

Exploitation minière urbaine

Dans une ville animée comme Bruxelles, où les déchets de construction doivent disparaître le plus rapidement possible d’un chantier, c’est une véritable opportunité que de pouvoir stocker sur place, dans la zone portuaire, des déchets de construction sélectivement démantelés qui peuvent redevenir des éléments de construction. La réutilisation ultérieure de ces matériaux dans un nouveau projet de construction permet d’éviter le recours à de nouvelles matières premières et un transport supplémentaire depuis l’extérieur de la ville. L’exploitation minière urbaine, donc : c’est la ville, et en particulier ses sites de construction, qui est la « mine » de matières premières, et non l’environnement extérieur. Le site ne sera pas seulement le lieu de rassemblement physique des matières premières, mais aussi un lieu où les architectes, les ingénieurs et les promoteurs immobiliers pourront travailler en synergie.

« Et quel emplacement, juste à côté de Tour & Taxis « , déclare Pieter Broekaert de Democo.

Cet article a été réalisé en collaboration avec Flanders Circular.

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Vous souhaitez vous aussi vous former à la plaque tournante circulaire ou vous avez des questions à ce sujet ?

Posez-les à Pieter Broekaert à l’adresse pieter.broekaert@democo.be.

Ou à Ken De Cooman info@bcmaterials.be.

Ken De Cooman
Ken de Cooman

Cet article a été traduit automatiquement du néerlandais vers le français.