Le Flow Plan a été lancé en 2018 en tant que plan global de lutte contre la criminalité organisée liée à la drogue à Anvers. Le plan envisageait des collaborations entre les services de police fédéraux et locaux, différents parquets – le port se trouve sur le territoire de deux arrondissements judiciaires – et les services d’inspection sociale et financière. Le professeur de criminologie Charlotte Colman (Université de Gand) a examiné le fonctionnement du plan et estime aujourd’hui que la portée « anversoise » de cette approche est trop limitée : le parquet fédéral devrait être impliqué dans la lutte contre la contrebande de cocaïne dans le port d’Anvers, le Conseil national de sécurité devrait s’occuper de la criminalité liée à la drogue dans la région. Le fait qu’il y ait eu ces dernières années des frictions entre les différents services impliqués et que le flux d’informations ait parfois laissé à désirer oriente peut-être cette conclusion vers une solution « fédérale ».
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